(Le Nouveau Gabon) - Du 27 novembre 2017 au 30 mars 2018, toutes les entités soumises aux dispositions de l’acte uniforme de l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA), seront outillées sur les nouveaux fondements du Système comptable OHADA (SYSCOHADA), adoptés le 26 janvier 2017, à Brazzaville par le Conseil des ministres de cette organisation.
Organisé par le ministère du Budget et des comptes publics, sous la direction du Conseil national de la comptabilité (CNAC), ce symposium sera placé sous la supervision technique du cabinet Osmose consulting international, et sous le haut patronage du président de la République, Ali Bongo Ondimba.
La rencontre de Libreville a pour objectif de favoriser la convergence vers les normes IAS/IFRS. Cela, dans le but de faire parler un langage commun à tous les comptables du monde, et de prescrire une présentation normalisée des états financiers.
Les modules de formation tourneront autour de 60 thèmes comptables, fiscaux, sociaux et managériaux avec des cas pratiques d’application et des travaux dirigés couvrant tous les aspects.
De l’avis du secrétaire permanent du CNAC, Pierre Etoughe (Photo), le symposium de Libreville se veut crucial. «Tenant compte du rythme auquel évoluent les normes comptables internationales, la pratique comptable, la liasse fiscale, le contrôle de gestion, les audits, les programmes d’enseignements techniques, professionnels et universitaires et les logiciels de gestion sont à revoir en profondeur.», indique-t-il.
Et d’ajouter : «Le nouvel acte uniforme relatif au droit comptable astreint toutes entités soumises aux dispositions de l’acte uniforme portant notamment sur : le droit commercial général, le droit des sociétés coopératives et les entités publiques, parapubliques et d’économies mixtes à s’arrimer à cette nouvelle donne.»
A cet effet, les dates butoirs pour se conformer à cette nouvelle donne, sont fixées au 1er janvier 2018 pour les comptes personnels des entités, et au 1er janvier 2019, pour les comptes consolidés, combinés et les états financiers.
Stéphane Billé