(Le Nouveau Gabon) - Le ministère des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du plan climat et du plan d’affectation des terres, a lancé ce 28 septembre à Libreville, les travaux du groupe de travail technique sur les enjeux environnementaux de la construction du barrage hydroélectrique de Kinguelé Aval (34 MW) .
Les participants à cette réunion ont planché sur la mise en place de la stratégie de compensation des impacts du projet hydroélectrique, et la mobilisation des mécanismes de financement de ces mesures. Si peu de détails ont été donnés, l’on apprend toutefois qu’il a été présenté, au cours de la même rencontre, « l’état d’avancement de la procédure de compensation des impacts dudit barrage sur le parc national des Monts de Cristal et les prochaines étapes du processus de création d’un nouvel espace protégé d’une superficie d’environ 11 00 ha. », explique le ministère en charge de l'Environnement.
Pour le directeur général de l’Environnement et de la Protection de la Nature, Stanislas Stephen Mouba, « ce projet est la matérialisation de la stratégie de développement durable du Gabon à travers la production d’énergie, indispensable au bien-être des populations et au développement industriel, tout en respectant les meilleurs standards internationaux en matière d’environnement et de réduction des émissions de gaz à effet de serre. »
Dans le cadre de ce projet, la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale qui soutient le secteur privé dans les pays en développement, envisage d'accorder un prêt en fonds propres de 51,5 millions $ à Asonha Energie, une joint-venture co-détenue par le Fonds gabonais d’investissements stratégiques et Meridiam, une firme française de private equity spécialisée dans les infrastructures.
Ce montant représente le tiers de l'enveloppe dont a besoin l'entreprise (154,4 millions $) pour la construction du barrage hydroélectrique Kinguélé Aval, sur la rivière Mbe, sur un site situé à 90 kilomètres de Libreville.
Sylvain Andzongo