Le ministre gabonais de l’Education nationale, Florentin Moussavou porté à la présidence de la Confemen

Education
jeudi, 28 avril 2016 08:57
Le ministre gabonais de l’Education nationale, Florentin Moussavou porté à la présidence de la Confemen

(Le Nouveau Gabon) - En ouverture des travaux de la Conférence des ministres de l’Education des Etats et gouvernement de la Francophonie (Confemen), ce mercredi 27 avril 2016 à Libreville, Florentin Moussavou, le ministre gabonais de l’Education nationale et de l’Enseignement technique a été porté à la présidence de cette institution.

S’exprimant en premier lors de la séance solennelle d’ouverture, Florentin Moussavou a, dans son discours, situé le contexte dans lequel se tenaient les travaux de cette 57e session ainsi que les enjeux de la Francophonie et du Gabon, hôte de l’événement. Tout en se réjouissant des efforts menés par le gouvernement gabonais et des investissements consentis en vue d’asseoir un système éducatif performant, le membre du gouvernement gabonais a dit tout le bien que procure la Confemen en matière d’éducation. « C’est  un acteur majeur dans l’accompagnement des programmes d’éducation et de formation des Etats qui la composent ».

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S’inscrivant dans cette lecture, le secrétaire général de la Confemen, Ki Boureima Jacques, s’est quant à lui félicité du travail abattu par la présidente sortante, Kandia Camara, ministre ivoirien de l’Education nationale. Cela, en mettant en exergue et en saluant sa disponibilité, son entregent et son investissement dans les réformes engagées par la Confemen pour améliorer le système éducatif des pays francophones. « Le bilan de Kandia Camara a relevé une forte portée diplomatique des actions menées dans l’ensemble des Etats », a-t-il conclu.

A l’endroit de son successeur, Kandia Camara a recommandé une appropriation des réformes engagées par l’organisation, tout en lui conseillant d’accorder une importance capitale au plan stratégique qui sortira des travaux de cette 57e session, afin d’atteindre les objectifs d’une éducation pour tous à l’horizon 2030.

Prenant la parole à son tour, l’administrateur de l’OIF auprès de la Confemen, Adama Wann, n’a  pas manqué de faire état de la faiblesse des indicateurs et des statistiques en matière d’éducation particulièrement en Afrique de l’Ouest. Mais pour inverser la tendance, a-t-il souligné : « l’OIF s’est engagé dans plusieurs projets éducatifs. C’est le cas du projet de création des Ecoles des langues nationales (Elan) dans l’ensemble des Etats, pour faire face à la faiblesse et à l’insuffisance des résultats dans les systèmes d’enseignement chez les plus jeunes ».

André Owona

 

 
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