(Le Nouveau Gabon) - Accusée d’imposer la réforme visant à introduire la promotion de l’homosexualité dans les programmes scolaires dès le primaire au Gabon, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a publié le 20 juin dernier dans lequel elle reprécise son rôle dans les États membres.
À cet effet, l’Unesco affirme que son rôle est notamment de soutenir « l’éducation au sein des États membres dans le respect des valeurs socio-culturelles et religieuses ». Pour l’organisation onusienne, « il appartient à chaque État membre, en toute souveraineté, d’opérer les ajustements ou améliorations nécessaires dans les programmes scolaires ». Aussi, l’Unesco dit être au service des pays pour soutenir les priorités de leurs plans sectoriels de l’éducation, y compris la promotion de la santé physique et mentale et le bien-être des apprenants.
Des précisions qui laissent penser que l’introduction dans le programme scolaire de l’enseignement de l’homosexualité au Gabon serait de la responsabilité des pouvoirs publics seuls et non de l’Unesco.
Mais au Gabon, cette réforme ne passe pas auprès des parents d’élève et autres acteurs de la société civile. Pour Aminata Ndzomba, ancienne présidente du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication de l’audiovisuel public, cette réforme est « contraire aux mœurs et aux traditions gabonaises ».
Rappelons que le Gabon a adopté le 23 juin 2020, une loi sur la dépénalisation de l’homosexualité.
SG
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