(Le Nouveau Gabon) - Dans le cadre de la réalisation des objectifs d’une agriculture responsable et respectueuse de l’environnement, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) apporte son soutien au pays dans le développement de cette nouvelle approche agricole.
Cet appui se traduit par la recherche des moyens en vue d’une meilleure production agricole, tant en qualité qu’en quantité, et par une lutte efficace contre la faim, l’insécurité alimentaire et la malnutrition des populations.
Malheureusement, relève la FAO, « les systèmes de production au Gabon souffrent encore d’une gestion non adaptée et non régulée pour la préservation durable des ressources naturelles (des cultures, des arbres, des animaux, des sols, des eaux), et pour l’utilisation des produits phytosanitaires dans la protection des plantes contre les insectes et les maladies. L’organisme indique, à cet effet, qu’il est important de veiller à la santé des sols et à leur nutrition, en utilisant avec discernement des engrais minéraux ».
A cet effet, la FAO fait savoir que les pesticides éliminent certes les ravageurs, mais aussi leurs ennemis naturels. De ce fait, ces différents éléments ne concourent pas à l’assainissement des systèmes agricoles, en plus de présenter un danger pour les agriculteurs et les consommateurs.
Ainsi, la FAO promeut au Gabon et dans la sous-région de l’Afrique centrale, un renforcement des capacités pour identifier et faire le suivi des incidents dus à l’utilisation des pesticides par le projet de coopération technique « Programme de renforcement des capacités des pays à identifier et faire le suivi des incidents relatifs aux préparations pesticides extrêmement dangereuses (PPED) et hautement dangereuses (Highly Hazardous Pesticides – HHPs) et promouvoir les alternatives nécessaires aux PPED et aux HHP ».
La FAO indique, en outre, qu’une agriculture basée sur l’utilisation intensive d’intrants a beaucoup d’inconvénients. Elle peut par exemple accroître la production agricole, tout comme elle peut entrainer la surexploitation des écosystèmes, en mettant en difficulté une productivité future.