(Le Nouveau Gabon) - Dans le cadre de la lutte contre la faim et la malnutrition ainsi que la pauvreté rurale au Gabon, le bureau local de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), soutient une approche qui encourage le développement des coopératives familiales.
Selon l’organisation onusienne, ces unités agricoles constituent un appréciable levier de développement social et économique, ainsi qu’une approche qui entre dans la stratégie de développement du secteur agricole du pays.
Dans ses initiatives, le bureau local de la FAO s’intéresse également aux efforts des particuliers et des coopératives agricoles qui, au Gabon, sont généralement familiales. A ce titre, des membres du Bureau de la FAO au Gabon ont récemment procédé à la visite sur le site d’une coopérative familiale.
Situé à Ntoum, dans la province de l’Estuaire, la coopérative familiale SCOOPS-AM exploite un terrain d’environ 10 hectares, principalement consacré à l’arboriculture fruitière. L’on y retrouve environ 700 pieds de safoutiers au bord du cours d’eau qui jouxte l’exploitation, des citronniers, des papayers, de bananiers (plantains), des goyaviers, une cinquantaine de pieds de manguiers (d’Afrique de l’Ouest, d’origine locale ou du type amélioré du Cameroun – ADC), des avocatiers, des corossoliers, entre autres.
A l’équipe du Bureau de la FAO, les membres de cette coopérative ont fait savoir que le coût d’exploitation annuel reviendrait à approximativement cinq millions de FCFA (entretien de la parcelle et accessoires).
L’entreprise agricole emploie trois personnes, dont deux jeunes gabonais. « L’équipe est animée d’une passion qui permet de surmonter toutes les difficultés, même s’il est vrai que cela requiert de la persévérance. Mais à terme, l’exploitation est très rentable.», soulignent-t-ils.
Stéphane Billé