(Le Nouveau Gabon) - La société minière sud-africaine Havilah Consolidated Resources veut reprendre les activités de la mine de fer de Milingui située dans la province côtière de la Nyanga, à 408 km au sud-est de Libreville, la capitale gabonaise. Son directeur général, Gabriel Kamga, a manifesté sa volonté de relancer ce projet dont l’accord-cadre a été signé en 2018 avec l’État gabonais, au cours d’une audience que lui a accordée le ministre des Mines et de la Géologie, Chen Sylvestre Mezui M’Obiang, ce mardi 13 juin.
Le patron de Havilah Consolidated Resources a expliqué au membre du gouvernement que l’entreprise a vu ses activités ralenties à cause de la pandémie de Covid-19, ce qui ne lui a pas permis d’entamer la première phase d’expédition et d’exploitation de ce gisement. Selon les termes de l’accord, la société sud-africaine devait développer la mine de Milingui en trois phases. La première phase (2018-2022) devait permettre de réévaluer les réserves du gisement, de construire une voie d’évacuation du minerai d’une centaine de kilomètres jusqu’à l’océan Atlantique, et d’engager une production expérimentale.
« Pour rattraper ce retard, il faut employer de nouvelles techniques permettant de prendre et de convertir rapidement ce projet minier en exploitation », a déclaré son patron Gabriel Kamga. En 2022 déjà, les responsables de Havilah Consolidated Ressources avaient rencontré les autorités gabonaises pour leur manifester leur intention de relancer les négociations sur la mine de fer de Milingui. Présentée comme le deuxième plus grand gisement de fer du Gabon après celui de Belinga, cette mine dispose de réserves estimées à 135 millions de tonnes, dont 18 millions de tonnes de minerai de fer à haute teneur. Le coût du projet est évalué à un milliard de dollars (environ 600 milliards FCFA)
Patricia Ngo Ngouem
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