(Le Nouveau Gabon) - La Fédération des entreprises du Gabon (FEG), le regroupement patronal le plus important du pays, intensifie son plaidoyer sur la parafiscalité auprès du gouvernement. Il s’agit ici de l’ensemble de taxes, cotisations ou versements obligatoires qui sont perçus par des organismes autonomes, en dehors du budget de l’État.
À cet effet, la FEG, conduite par son président Henri Claude Oyima, a été reçue en audience fin décembre à Libreville par le ministre de l’Économie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty épouse Mbou. « Pour le patronat gabonais, la parafiscalité gêne les entreprises dans leur dynamique de croissance. Il estime que toutes les taxes nécessaires qui sont prélevées au Gabon doivent être reversées au trésor public. Et si ce n’est pas le cas, elles devraient donc être supprimées », apprend-on. En d’autres termes, la FEG plaide pour une diminution de la pression fiscale du fait à la fois de l’État et des organismes autonomes comme les agences et autres entités étatiques.
Ce n’est pas la première que la FEG mène ce plaidoyer sur la parafiscalité. Le 10 octobre 2022, ce regroupement a évoqué le sujet en présence du président de la République, Ali Bongo Ondimba. À cette occasion, Henri Claude Oyima a plaidé pour la suppression de la parafiscalité. Pour lui, l’environnement des affaires en pâtit. Car, celle-ci agit négativement sur le pouvoir d’achat des ménages qui assistent ainsi à l’érosion de leurs revenus.
S.A.
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