(Le Nouveau Gabon) - Au cours d’une audience le 27 décembre dernier avec le ministre du Budget, Edith Ekiri Mounombi Oyouomi, le président de la Fédération des entreprises gabonaises (FEG) a demandé au gouvernement de prioriser les entreprises locales dans l’attribution des marchés publics. « Nous lui avons fait part de notre souhait de ce que la préférence nationale soit de mise dans l’accès aux marchés publics afin que les entreprises gabonaises deviennent des acteurs de la construction de leur pays », a affirmé Henri Claude Oyima.
Cette doléance est faite dans un contexte où, selon le patronat, les entreprises gabonaises sont « un peu mises de côté » lors des passations des marchés publics. Les entreprises gabonaises étant beaucoup plus sollicitées pour la sous-traitance.
Pour le patronat, donner plus de marchés aux entreprises gabonaises leur permettrait d’apporter leur contribution au développement du pays. Car, d’après Henri Claude Oyima, ce sont les investissements directs étrangers qui développent le plus un pays.
Parallèlement, Henri Claude Oyima, a demandé au gouvernement qu’il y ait un traitement équitable dans le traitement de la dette extérieure et intérieure. Ce d’autant plus que d’après lui, la dette extérieure est toujours privilégiée au détriment de la dette intérieure. Pourtant, ce sont les entreprises nationales qui créent la richesse permettant de payer ces dettes.
SG
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