Sur la période 2024-2026, le Gabon compte investir la somme de 1134,5 milliards FCFA pour la réalisation des projets d’énergie électrique dans le pays, à raison de 378,1 milliards de FCFA chaque année. C'est ce que l'on a appris dans le Plan National de Développement pour la Transition (PNDT). Ces financements serviront notamment à accroître l’accès aux services de l’électricité et à la mise en place d’un marché national de l’électricité connecté aux marchés sous-régionaux.
Dans le détail, 202 milliards FCFA vont être consacrés au développement des projets d’aménagement hydroélectriques de l’Impératrice Eugénie (120 MW), tandis que 42,5 milliards FCFA devront être investis pour l’aménagement hydroélectrique de FE2 (56 MW), 30 milliards FCFA pour la construction de la centrale thermique gaz de Mayumba (50 MW), 392 milliards FCFA pour le projet de construction de la Centrale thermique de Ngoulemendjim, 188 milliards FCFA pour la Centrale thermique à Gaz d’Owendo... Tous les financements nécessaires pour la réalisation de ces projets ont déjà été mobilisés comme on peut le lire dans le PNDT.
À côté de ces projets, il y en a dont les financements restent encore à mobiliser. Notamment, le projet de construction des lignes électriques entre Mayumba et Tchibanga qui va nécessiter un investissement de 30 milliards FCFA, la construction d’une ligne électrique 225 kV entre Fougamou et Ntoum 2 et d’un poste 225/30 kV à Bifoun pour 85 milliards FCFA, la construction d’une ligne d’interconnexion électrique 110 kV entre Cogo (Guinée Équatoriale) et Ntoum pour un montant de 25 milliards FCFA… Ces financements restants devront être mobilisés notamment auprès des bailleurs de fonds.
Pour tous ces projets et bien d’autres, ce sont au total 884,5 milliards FCFA qui ont déjà été mobilisés et 250 milliards FCFA restent à mobiliser selon le PNDT. La réalisation de ces projets permettra de réduire le déficit énergétique dans un contexte où la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) peine à satisfaire la demande locale. Un déficit marqué par les coupures récurrentes de l’énergie électrique dans le pays.
À noter que les capacités installées au niveau national en 2023 s’agissant de la production électrique sont de 704 MW, dont 380 MW d’origine thermique (gasoil et gaz) et 324 MW d’origine hydraulique (Kinguélé, Tchimbélé, Poubara, Bongolo), qui représentent respectivement 54% et 46% de l’énergie électrique produite selon le PNDT.
SG
Lire aussi: