(Le Nouveau Gabon) - Critiqué sur une réforme visant à introduire l’enseignement de l’homosexualité dans les programmes scolaires dès le primaire au Gabon, le ministère de l’Éducation nationale a apporté un démenti. Dans un communiqué rendu public le 5 juillet 2023, ce département ministériel affirme que la réforme incriminée concerne l’enseignement de l’Éducation à la santé sexuelle et de la reproduction (ESSR), qui est dispensé dans les établissements scolaires au Gabon depuis plusieurs années et qui vise principalement à préparer les élèves à une bonne gestion de la phase d’adolescence. Ce, dans le but de leur éviter le décrochage scolaire, les grossesses précoces, les infections et autres maladies sexuellement transmissibles.
À en croire le ministère de l’Éducation, la vague de critiques est née des changements opérés dans cette réforme. « À l’effet d’améliorer cet enseignement, tout en évitant des incompréhensions sémantiques, des ajustements et approfondissements ont été apportés dans les programmes en 2019, notamment au secondaire pour le niveau de 5e, précisément dans le chapitre 1, portant sur “l’orientation sexuelle”qui est désormais intitulée : l’approche genre ; et le chapitre 2, quant à lui, abordant les “relations hommes-femmes en ESSR'' s’intitule dorénavant : les violences en milieu scolaire », explique le ministère de l’Éducation. À ce propos, « les progressions à dérouler pour le niveau de 5e au secondaire ne mentionnent pas la tendance homosexuelle telle que déclinée dans certains écrits », précise le ministère de l’Éducation.
Avant le ministère de l’Éducation, l’Unesco qui était également accusée de soutenir la promotion de l’homosexualité dans les programmes scolaires au Gabon avait déjà fait une sortie le 20 juin dernier pour expliquer son rôle dans le secteur. Pour le ministère de l’Éducation, l’Unesco à l’instar de ses autres partenaires soutient le Gabon pour l’atteinte de ses objectifs en matière d’éducation. C’est à ce titre qu’un contrat a été signé le 4 juin 2023 avec l’Unesco, pour la formation des personnels d’encadrement dans six provinces du pays, en vue de la vulgarisation de l’enseignement de l’Éducation à la santé sexuelle et de la reproduction, explique le ministère de l’Éducation nationale.
SG
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