« Le Gabon soutient les déclarations de l’Union africaine & de la Cedeao condamnant la tentative de coup d’État contre le président démocratiquement élu du Burkina Faso, Roch M.C. Kabore. Il ne peut y avoir de solution viable en dehors du cadre constitutionnel et du dialogue ». C’est le message du président Ali Bongo Ondimba publié le 24 janvier au sujet du coup perpétré le 24 janvier contre le président burkinabè
Le président gabonais s’aligne sur la position de la Cedeao qui condamne « fermement » « le coup d’État militaire », estimant que la démission de Roch Marc Christian Kaboré a été obtenue sous la menace, l’intimidation et la pression des militaires après deux jours de mutinerie. Dans la même veine, dans un communiqué publié par l’Union africaine (UA), le président de la Commission, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, a également condamné « la tentative de coup d’État contre le président démocratiquement élu ». Il a appelé l’armée nationale et les forces de sécurité du pays à s’en tenir strictement à leur vocation républicaine, à savoir la défense de la sécurité intérieure et extérieure du pays.
Selon diverses sources médiatiques, des militaires en uniforme ont annoncé le 24 janvier à la télévision publique burkinabè avoir pris le pouvoir dans le pays et chassé le président Kaboré, plongeant dans une nouvelle crise ce pays sahélien, miné par attaques jihadistes. Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kanoré a été arrêté, puis placé en détention dans une caserne de Ouagadougou.
Kaboré venait d’être réélu en 2020 sur la promesse de faire de la lutte anti jihadiste sa priorité. Seulement, plusieurs médias font état de ce qu’il était de plus en plus contesté par une population excédée par les violences jihadistes et son impuissance à y faire face. À ce jour, la situation de ce chef de l’État reste confuse malgré les condamnations de la communauté internationale.
S.A.