(Le Nouveau Gabon) - Le Club de tourisme de Libreville (CTL), composé de professionnels issus du secteur privé, déplore que ses propositions formulées depuis 2019 n’aient jamais été prises en compte dans le développement du secteur touristique.
« Il s’avère que nos avis ne sont pas validés malgré une consultation. À titre d’exemple, en octobre 2019, nous avons été sollicités sur la nouvelle loi à l’Assemblée nationale. Nous avons élaboré et proposé un mémorandum portant sur 9 points litigieux qui n’a fait l’objet d’aucun retour », a déclaré Jocelyne Halajko (photo), présidente dudit Club dans un entretien avec Les Echos de l’éco.
Au rang de ces propositions, la création d’un guichet unique centralisateur de toutes les démarches administratives, la création d’un fonds de garantie et d’une école de tourisme. Le CTL demande aussi la libéralisation des prix, la fin de l’homologation des prix, ainsi que la classification obligatoire des hôtels et des restaurants par un organisme privé habilité. Également, des autorisations d’ouverture d’établissement en conformité avec les engagements de la Charte nationale du tourisme, la facilitation des autorisations d’emploi pour les étrangers, pour les postes de travail non pourvus au Gabon, sans oublier le renforcement des capacités du personnel local.
Les membres du CTL suggèrent aussi la réduction de la TVA sur les établissements et activités touristiques, la mise en place d’une taxe flexible et incitative pour les nouveaux acteurs du secteur…
Même si pour l’instant, ces propositions n’ont pas encore été validées, « nous sommes dans l’attente des décrets et gardons l’espoir qu’ils retiennent l’attention », espère Jocelyne Halajko.
La validation de ces propositions permettrait un développement du secteur touristique encore affecté par les effets de la crise de la Covid-19.
SG
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