(Le Nouveau Gabon) - Au cours des cinq prochaines années, le Gabon espère tirer un meilleur profit de ses recettes issues du foncier grâce à la Contribution foncière unique (CFU), une nouvelle taxe foncière, qui entre en vigueur au Gabon à partir du 1er janvier 2023. « L’objectif de la réforme est qu’au bout de 5 ans, nous passions d’une moyenne de recettes pour les revenus fonciers concernant la CFU, de 13 milliards à 30 milliards de FCFA. Naturellement, si au bout de 3 ans cet objectif est atteint, nous sommes preneurs », a indiqué Rodrigue Ossi de Lumbangoye, directeur des études et de la prospective à la direction générale des Impôts (DGI).
Ces recettes devraient être collectées chez 10 000 contribuables répertoriés par la direction générale des impôts, et devraient s’améliorer d’après la DGI, grâce aux campagnes de communication et d’informations dans le pays. Ce qui permettrait globalement d'accroître les recettes de l’État. Car, dans le projet de loi de finances 2023, les recettes budgétaires, hors recettes affectées au tiers, ont été évaluées à 2 345,2 milliards de FCFA contre 2 239,4 milliards de FCFA arrêtés dans la loi de finances rectificative de 2022. Soit une hausse de 105,8 milliards de FCFA, résultant essentiellement de l’accroissement du niveau des recettes fiscales.
La Contribution foncière unique est un impôt payé à raison de la possession de biens fonciers bâtis ou non bâtis. Elle concerne toutes les personnes propriétaires d’un terrain, d’une maison, d’un bâtiment en zone urbaine ou rurale, possédant d’un titre foncier, d’une réquisition d’immatriculation, d’un acte de cession ou d’un décret d’attribution. Sont exemptés de cette taxe, les immeubles appartenant à l’État, aux organismes internationaux, aux collectivités locales, aux chambres de commerce et, sous réserve de réciprocité, aux ambassades et consulats…
SG
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