(Le Nouveau Gabon) - Après le One Forest Summit de Libreville, le Congo organisera à son tour un sommet sur la préservation de l’environnement au mois de mai prochain. L’annonce a été faite le 1er mars 2023 par Arlette Soudan-Nonault, ministre congolaise en charge de l’Environnement, en marge du One Forest Summit. Il s’agit d’un sommet des chefs d’États et de gouvernements des pays abritant trois bassins forestiers tropicaux les plus importants du monde, à savoir, l’Amazonie, le Mekong-Bornéo et le Congo, qui se tiendra du 30 mai au 3 juin 2023. Ces trois bassins représentent à eux seuls 80% de la biodiversité mondiale.
« Il ne s’agira pas d’un sommet comme le reste. Il s’agira de passer à l’action », a précisé Arlette Soudan-Nonault. Au-delà des questions de gestion durable des trois bassins forestiers tropicaux, des menaces de déforestation ou de dégradation des forêts parmi tant d’autres problèmes qui les affectent, il s’agira pour Brazzaville de poser clairement le problème de justice et d’équité dans la mobilisation et le partage des financements internationaux en faveur de la protection du bien public mondial que représentent les forêts, apprend-on.
Un problème que ne cessent de poser les pays du bassin du Congo, qui, selon une analyse menée par l’Observatoire des forêts d’Afrique centrale (OFAC), ne bénéficient que de 11,5 % des fonds internationaux ces dernières années, contre 54,5% pour l’Asie du Sud-Est et 34% pour l’Amazonie. Une quote-part jugée largement en deçà à la fois des efforts consentis pour maintenir ce massif forestier et très loin de compenser les services rendus à l’humanité.
Cette question a été largement abordée lors du One Forest Summit de Libreville et les États occidentaux ont reconnu cette injustice. Mais, des solutions restent attendues.
SG
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