(Le Nouveau Gabon) - L’information est relative à la séance de travail tenue le 27 juillet dernier, réunissant les ministres de l’Economie numérique et de la Poste, Pastor Ngoua N’Neme, son homologue du Travail, Simon Ntoutoume Emane, et le directeur général d’Airtel Gabon, Alain Kahasha (photo).
A la faveur de cette réunion dont l’objet principal consistait à apaiser le climat au sein de l'entreprise et d'apporter une réponse aux rumeurs faisant état de l’imminence de licenciements, le directeur général de la filiale gabonaise, de la société indienne Bharti Airtel, Alain Kahasha a également évoqué les lourdes pertes enregistrées par sa société depuis 2014.
Selon Alain Kahasha, la situation que traverse actuellement l’opérateur de téléphonie mobile Airtel Gabon est tout simplement consécutive à sa santé financière. «Pour la première fois dans l’histoire d’Airtel, nous avons malheureusement enregistré une perte de 12 milliards en 2014 et, pour l’exercice 2015, 55 milliards.», a-t-il rappelé.
De ce fait, «il est impératif de prendre les mesures qui s’imposent pour qu’on sauve toute l’entreprise. Il n’y a jamais eu de licenciement et ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Il s’agit des discussions pour des départs négociés dans le cadre de cette restructuration qui a été lancée », a-t-il poursuivi.
Au sujet des licenciements, les différentes parties-prenantes ont affirmé qu’elles œuvraient de concert, en vue de surmonter les positions antagonistes entre la direction générale et les employés. Et gouvernement de rassurer : «Il n'y aura aucun licenciement sans qu'au préalable les deux parties ne se soient accordées».
Synclair Owona