(Le Nouveau Gabon) - Dans son rapport sur l’impact socio-économique de la Covid-19 au Gabon, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) juge positives les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre le coronavirus et limiter son impact sur l’économie.
D’après le PNUD, « ces mesures d’atténuation ont permis d’amoindrir les effets négatifs de la COVID-19 sur le bien-être des ménages et sur la croissance économique et sont venues compléter celles prises fin mars 2020 par le Comité de politique monétaire de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) ».
Précisons que, sur le court terme, pour atténuer les impacts socio-économiques négatifs de la Covid-19, plusieurs mesures ont été prises en faveur des ménages et des entreprises. Notamment, l’allègement des impôts ainsi que la mise en place d’un financement d’urgence de 225 milliards de FCFA pour les besoins de trésorerie des entreprises. Sur le plan social, les mesures ont consisté en la prise en charge des factures d’électricité et d’eau, ajoutée à une allocation de chômage (50 à 70% du salaire brut) pour les travailleurs.
A moyen terme, pour relancer la croissance, le PNUD recommande d’accorder les axes de la stratégie de relance au plan Gabon émergent dont les actions prioritaires sont les réformes, les investissements, la régulation, et surtout la poursuite des efforts de diversification. C’est bien dans cette perspective que le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a présenté, le 4 septembre dernier, le programme de politique générale du gouvernement selon lequel, le Gabon est engagé sur la diversification et plus spécialement sur la filière bois.
Ainsi, dans le domaine de l’exploitation forestière, la politique de transformation et de développement durable du secteur sera poursuivie. Et ce, dans le but de renforcer la contribution du secteur à la création de la richesse, en favorisant les deuxième et troisième transformations, et la création d’emplois.
Par ailleurs, Mme Ossouka Raponda a indiqué qu’au regard du succès enregistré ces dernières années, par la Zone économique de Nkok, notamment pour la transformation du bois au niveau local, deux nouvelles zones économiques spéciales seront mises en place à Lambaréné, pour le bois, et à Franceville, pour l’agriculture et les plantations d’arbres, dans le cadre de la politique de reboisement. Ces projets d’envergure qui bénéficieront de l’accompagnement de la Gabon Special Economic Zone (GSEZ), devraient permettre de créer près de 5000 emplois, sur les douze prochains mois.
SG