(Le Nouveau Gabon) - L’État prévoit d’indemniser les populations impactées par l’aménagement de la route Ndende-Doussala sur le corridor Libreville-Brazzaville, intégré au Projet d’appui au secteur des infrastructures au Gabon (Pasig)-Phase 1. L’enveloppe allouée à cette indemnisation est de 330,7 millions de FCFA, rapporte le quotidien L’Union. Selon le média public, cette somme sera versée par la Banque africaine de développement (BAD) qui finance ce projet.
Le gouvernement gabonais a reçu un prêt du groupe de la BAD et de l’Africa Growing Fund (AGTF) destiné au financement du Pasig-1, d’un montant global de 90,272 milliards FCFA. Le projet vise à contribuer au désenclavement de la province de la Ngounié, ainsi qu’à la réduction des temps et coûts de transport sur le corridor Libreville-Brazzaville. Les travaux routiers prévus dans le cadre de ce projet portent sur un linéaire de 276 km. Celui-ci inclut également des activités connexes portant sur l’aménagement de pistes rurales, la réhabilitation d’infrastructures socio-économiques et la promotion de l’emploi des jeunes.
L’exécution du projet nécessite la libération des emprises de la route Ndende-Doussala-Dolisie et du site du poste de contrôle unique frontalier (PCUF). Selon la BAD, quelque 1 024 personnes affectées par cette libération d’emprise vont perdre 254 bâtiments, 4 886 arbres (fruitiers ou pas) et 1 106 tombes. Un plan d’action de réinstallation abrégé (Para) en faveur des personnes impactées par ce projet routier vient d’être adopté. Le 7 août dernier, le ministre des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures, chargé de la connexion des Territoires, Toussaint Nkouma Emane, a déclaré que le démarrage des travaux de construction de cet axe routier est prévu pour avril 2024.
Patricia Ngo Ngouem
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