(Le Nouveau Gabon) - Le procédé alternatif de traitement du minerai appelé « criblage à sec » ou encore « voie sèche » a permis d’accroitre la production de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) ces deux dernières années.
Selon des chiffres communiqués par la filiale gabonaise du minier français Eramet, grâce à cette méthode, adoptée en fin 2018, l’entreprise a pu extraire environ 500 000 tonnes de minerai sur les 4,8 millions de tonnes produites en 2019. L’entreprise en avait produit 4,3 millions de tonnes un an plus tôt.
D’après les responsables de la Compagnie minière de l’Ogooué, cette technique rend désormais possible l’exploitation des minerais très rocheux et permet ainsi, non seulement de valoriser le maximum de la ressource, mais aussi, d’en limiter le gaspillage. « Valoriser le minerai induré était une nécessité », selon un géologue.
Le but était de permettre à la société française d’atteindre ses objectifs de production, qui consistaient à passer de 4 à 6 millions de tonnes en 2020. L’objectif sera difficile à atteindre étant donné que l’entreprise a produit au premier semestre de cette année seulement 2,8 Mt de manganèse.
Tout de même, au cours des six premiers mois de l’année, la voie sèche sur le plateau Bangombé a permis d’augmenter la production de minerai en plaçant l’entreprise au 1er rang des producteurs mondiaux de manganèse.
SG