(Le Nouveau Gabon) - Les ministres des Mines et de l’Économie ont signé ce 22 février avec la société minière Alpha Centauri Mining (ACM), sept conventions minières pour l’exploitation de l’or à petite échelle au Gabon.
Ces accords entre l’État gabonais et le producteur d’or à capitaux londoniens et émiratis ont pour but d’arrimer la société minière aux dispositions du code minier révisé en 2019. Car, les anciennes conventions entre les deux parties présentaient de nombreux manquements selon les autorités gabonaises. « Il y a beaucoup d’aspects qui n’étaient pas pris en compte. Notamment les aspects du contenu local, la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), les engagements et obligations qui faisaient que l’opérateur démontre sa capacité sociétale vis-à-vis des populations riveraines. Beaucoup d’aspects de taxes et redevances ont été revisités pour accroitre la part de la partie gabonaise », a expliqué le ministre des Mines, Vincent de Paul Massassa.
Ainsi, selon le ministère des Mines et du pétrole, les conventions signées hier avec la société ACM devraient permettre à la localité de Ndjolé, où se concentrent les activités de cette société, de tirer réellement profit de l’exploitation de l’or.
Alpha Centauri Mining est aujourd’hui titulaire de neuf permis dans les provinces du Moyen-Ogooué et de l’Ogooué Ivindo. Sept sont des permis d’exploitation des mines d’or à petite échelle valides et deux permis de recherche d’or. Au début de ses activités au Gabon, sa production était de 28,21 kg d’or en 2017. En quatre ans, celle-ci a été multipliée par sept pour atteindre un volume annuel d’environ 200 kg d’or produit en 2021, selon les données du ministère de l’Économie.
S.G