(Le Nouveau Gabon) - La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) a cédé il y a quelques jours ses parts dans le projet minier Maboumine à l’État gabonais. Le contrat de cession a été signé le 18 novembre dernier à Libreville par le gouvernement et la filiale du groupe minier français Eramet.
À en croire Loïse Tamalgo, délégué général d’Eramet au Gabon, Comilog qui détenait 76 % des actifs du projet Maboumine les a cédées à l’État gabonais, « pour permettre de donner un nouveau souffle au secteur minier qui est très important pour l’économie gabonaise », a-t-il justifié.
Après cette transaction qui a couté « un franc symbolique » à l’État gabonais selon la primature, le Gabon devrait engager la recherche des partenaires avec qui il pourrait relancer les activités sur ce site en vue de l’exploitation dudit gisement. Car, les activités y avaient été suspendues depuis environ 8 ans.
Situé à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Lambaréné, province du Moyen-Ogooué, Maboumine est un des plus importants projets miniers dont dispose le Gabon actuellement, dans le sens géologique. Le site qui est pour l’instant inexploité recèle plusieurs métaux, dont du niobium (2e gisement mondial), des terres rares, du tantale, du scandium, des phosphates et de faibles quantités d’uranium. Le projet prévoit la production de 2 millions de tonnes de minerai brut par an qui seront traitées dans une section minéralurgique. Ce qui devrait générer environ un million de tonnes de minerai concentré. C’est « un projet capital pour le développement du secteur minier au Gabon », a commenté le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda.
SG
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