(Le Nouveau Gabon) - L’homme d’affaires italien Guido Santullo (photo), patron du groupe Santullo Sericom BTP, va devoir expliquer à la justice gabonaise, avec toutes les personnes qu’il accuse, les contours du litige financier qui l’oppose à l’Etat.
Depuis plus d’un mois, la presse locale se fait l’écho des plaintes du patron du groupe italien qui réclame le paiement de factures de l’ordre de 300 milliards de Fcfa. Les fonds représentent les montants investis dans le préfinancement des travaux de construction des routes Ndendé-Mouila, Mayumba-Tchibanga, Akiéni-Onga, du pont de Kango et sur la Banio ou encore l’hippodrome de Franceville.
Devant les journalistes, il y a quelques semaines, à Libreville, l’opérateur économique a mis en cause des membres du gouvernement en fonction ainsi que d’autres personnalités ayant occupé de hautes fonctions, mais aujourd’hui incarcérées. Il aurait même remis des sommes d’argent en liquide à un membre du gouvernement en fonction aux fins d'obtenir un marché public.
Face à ce faisceau d’accusations, le parquet de Libreville, apprend-on dans le quotidien l’union, va ouvrir une enquête qui va déterminer les responsabilités dans cette affaire où l’image du pays se trouve écornée.
Guido Santullo a décidé de mettre la main sur un bien immobilier appartenant à l’Etat, en France, si ses factures n’étaient pas soldées.
SeM