Le Fonds mondial pour la nature réagit à la polémique autour du recrutement de son directeur pays au Gabon

Gouvernance
mardi, 30 mars 2021 12:25
Le Fonds mondial pour la nature réagit à la polémique autour du recrutement de son directeur pays au Gabon

(Le Nouveau Gabon) - Près de cinq mois après que le Fonds mondial pour la nature (WWF) a lancé le recrutement d’un directeur pays au Gabon, la polémique entretenue par la société civile enfle car cette dernière estime les cadres nationaux seraient écartés du processus.

Une situation qui a provoqué la sortie d’Alice Ruhweza, directrice régionale Afrique de WWF. Dans un communiqué paru dans la presse ce 30 mars, elle écrit : « Le WWF tient à informer l’ensemble du public que la recherche d’un directeur pays permanent pour son bureau au Gabon se poursuit. Le WWF s’est engagé dans un processus rigoureux et transparent qui mènera à l’identification des talents les plus qualifiés et les plus appropriés, pour la sélection finale d’un candidat qui s’appuiera sur les bases solides que nous avons établies dans le pays et dans la région au sens large ».

Cette responsable poursuit : « En tant qu’organisation non gouvernementale (ONG) internationale, le WWWF est un lieu de travail diversifié et inclusif, qui ne laisse aucune place à la discrimination ou au harcèlement de quelque nature que ce soit. Nous condamnons fermement toute pratique de ce type conformément à notre charte éthique, signée par l’ensemble de nos collaborateurs. Nous tenons à rappeler que personne même au sein du personnel du WWF Gabon, n’est en mesure d’influencer ou de décider du résultat du recrutement d’autant plus qu’il est géré depuis le siège international [Gland en Suisse] de WWF et non au niveau du Gabon. Il en est de même pour tous les recrutements de ce niveau de responsabilités de leadership ».

Pour comprendre cette sortie d’Alice Ruhweza, il faut se rappeler de la récente réaction du Réseau des organisations de la société civile pour l'économie verte en Afrique centrale (Roscevac). Le 22 mars dernier, Nicaise Moulombi, le président dudit Réseau, a demandé ministre des Eaux, des forets, de la mer, de l’environnement, charge du plan climat et du plan d’affectation des terres, de se saisir de ce dossier afin de protéger les intérêts nationaux et de réclamer des comptes au WWF dans le cadre de l'appel à candidature querellé. « Nous sollicitons aussi du Ministère des affaires étrangères que soient convoqués les administrateurs provisoires du WWF pour qu’ils s’expliquent sur la gestion de leur accord de siège et le traitement qu’ils réservent aux cadres gabonais », avait écrit M. Moulombi.

Sylvain Andzongo

 
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