(Le Nouveau Gabon) - La survenance d’épidémies, de catastrophes naturelles, de chocs extérieurs... peut négativement impacter l’exécution de la loi des finances. Face à cette réalité, le Centre régional d’assistance technique du FMI pour l’Afrique centrale (Afritac Centre) outille, depuis le 16 septembre dernier à Libreville, les gestionnaires de crédit aux risques budgétaires.
Pendant une semaine, les administrations financières, la Banque centrale, le Parlement, le Conseil économique, social et environnemental, la Cour des comptes, la Cour constitutionnelle, les collectivités locales et les partenaires techniques et financiers du Gabon recevront des enseignements sur l’élaboration de l’inventaire des risques budgétaires et l’identification des canaux de transmission vers le budget et la dette de l’État ; l’évaluation et le classement des risques budgétaires en fonction de leur importance ou encore le rapport sur les risques budgétaires.
« Nous sommes tenus de joindre le rapport sur les risques budgétaires au projet de loi des finances pour nous permettre de prendre toutes les mesures nécessaires au cas où nos prévisions iraient dans le sens contraire de ce qui a été prévu dans la loi des finances », explique le directeur de la préparation et de la programmation budgétaire, Bertrant Josaphat Olliang Angone cité par la presse locale.
PcA