(Le Nouveau Gabon) - Dans un communiqué conjoint signé le 13 juillet dernier, le ministre d’Etat, en charge du Budget et des Comptes publics, Jean fidèle Othandault (photo) et son collègue de la Fonction publique, Ali Akbar Onanga Y'Obegue, ont détaillé les modalités de paiement des salaires du mois de juillet 2018.
Dans ce cadre, les agents publics civils de l’Etat, en poste dans la province de l’Estuaire, qui sont pour l’instant soumis à ce mode de paiement, sont informés que la rémunération de ce mois de juillet 2018, leur sera payée par bon de caisse, selon des modalités bien précises. Pour le retrait de leurs bons de caisse, ils devront se référer à la programmation établie pour chaque administration pour la circonstance.
Toutefois, précise ledit communiqué, le retrait de ces bons de caisse se fera exclusivement sur présentation, par l’agent public en personne, d’une copie d’une pièce d’identité en cours de validité (CNI, passeport, récépissé avec photo) ; d’une attestation de prise de service la plus récente ; d’une attestation de nomination à fonction, pour les titulaires de fonction et enfin d’une attestation spéciale de présence au poste, originale.
Quant au paiement des titres, pour l’agent dont le salaire est régulièrement domicilié au sein d’un établissement financier ou bancaire, le bon de caisse à retirer, de couleur verte, devra être dûment rempli et signé, et le coupon marqué "avis de règlement", déposé auprès dudit établissement qui approvisionnera immédiatement le compte courant de l’intéressé.
Pour les agents publics non bancarisés, le bon de caisse à retirer, bleu pour l’agent public intégré, et rose pour les agents en présalaire, devra être dûment rempli et signé avant d’être présenté à un guichet du Trésor public pour paiement.
Les termes dudit communiqué indiquent enfin que tout agent qui ne se sera pas présenté aux lieux et date prescrits pour retirer son bon de caisse sera immédiatement soumis aux procédures de vérification, de contrôle et de discipline prévues par les lois et règlements en vigueur.
Stéphane Billé