(Le Nouveau Gabon) - Conformément au circuit budgétaire en vigueur au Gabon, les projets de Loi de Finances 2018 et de Règlement pour la gestion 2016, ont été présentés au Sénat, par le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault (photo), ce 12 décembre 2017, après leur adoption par l’Assemblée nationale.
Dans son exposé, Jean-Fidèle Otandault a indiqué que les prévisions du cadrage macroéconomique et budgétaire affichent des opérations budgétaires et de trésorerie, équilibrées en ressources et en charges, à 2 688,8 milliards FCfa en 2018, contre 2 860 milliards FCfa dans la loi de finances rectificative 2017, soit une diminution de 171,2 milliards FCfa.
Dans ce cadre, ledit projet de Loi de finances s’inscrit dans la continuité et l’approfondissement de l’ensemble des actions initiées dans le collectif budgétaire de 2017.
Dans ce contexte, en matière de politique budgétaire, il donne la priorité en matière de politique budgétaire au renforcement de la viabilité des finances publiques avec la poursuite de l’effort de mobilisation des recettes fiscales et douanières, la maitrise et l’assainissement des dépenses publiques et l’approfondissement des dispositions de la nouvelle gouvernance financière.
Et en matière de politique sectorielle, l’accent est mis sur la diversification des sources de croissance, le renforcement de la politique de développement des infrastructures, la promotion et le développement du capital humain ainsi que le maintien des efforts dans le domaine de la santé et dans la protection des couches vulnérables.
Pour plus d’efficience
Le Projet de loi de règlement 2016 (PLR 2016), quant à lui, réitère tout simplement la volonté du gouvernement, d’assainir les finances publiques et de respecter l’orthodoxie financière. Son exécution, dans un contexte marqué par des difficultés économiques au niveau mondial et national, n’a pas annihilé les efforts des autorités pour parvenir à plus d’efficience.
De manière précise, l’accent a surtout été mis sur les efforts de réduction du train de vie de l’Etat. Car, arrêtée en équilibre à 2 626,01 milliards FCfa, la loi de Finances 2016 a connu une baisse de 24,6 milliards FCfa, par rapport au niveau des ressources et des charges prévues dans la loi de Finances rectificative 2015.
Stéphane Billé