(Le Nouveau Gabon) - Le conseil des ministres tenu le 12 octobre 2017 a permis au gouvernement de répondre aux menaces de sanctions émises par la Commission de la Cemac à l’encontre de deux pays, le Gabon et la Guinée Equatoriale, qui freinent des quatre fers pour une effectivité de la libre-circulation des personnes et des biens.
« Tenant compte de la volonté d’ouvrir davantage notre pays à l’investissement direct étranger et à une immigration de qualité, [le gouvernement] a décidé de l’application immédiate du régime dérogatoire en matière d’établissement de visas d’entrée au Gabon en faveur des ressortissants des Etats membres du G20», souligne le communiqué qui a sanctionné cette séance.
Pour ce qui concerne les ressortissants de l’espace communautaire, le gouvernement, sans apporter d’amples explications, ni de chronogramme, rappelle son «engagement pour la libre circulation des personnes et des biens, approuvée par les instances de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale».
Cette sortie du gouvernement sonne comme une volonter de calmer et de rassurer les pays de cet espace économique où seuls le Cameroun, le Congo, le Tchad et la Centrafrique appliquent sans réserve la libre-circulation des personnes et des biens.
SeM