(Le Nouveau Gabon) - Plusieurs semaines après la signature d’un protocole d’accord avec le gouvernement sur le règlement de la dette intérieure, le bureau exécutif de la Confédération patronale gabonaise (CPG), conduit par son président, Alain Bâ Oumar (photo) a longuement devisé, ce 11 avril 2018, avec le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet.
Cette rencontre qui s’inscrivait dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires, portait sur la gestion active de la dette intérieure et le renforcement du dialogue public-privé, par la promotion des partenariats fructueux avec les milieux d’affaires.
Selon la CPG, cette rencontre servait également de cadre pour harmoniser et finaliser avec le chef du gouvernement, le processus menant vers le règlement de 77% du montant total de la dette de l’Etat vis-à-vis des entreprises privées, évaluée à 400 milliards FCfa.
Dans ce cadre, le patronat a présenté au Premier ministre, des propositions complémentaires au règlement des créances en cours. Ces propositions portent notamment sur « le paiement cash » et sur la TVA pour laquelle, les entreprises «sollicitent une généralisation des compensations fiscales», afin d’alléger leurs charges.
En guise de réponse, Emmanuel Issoze Ngondet a affirmé à ses hôtes d’être à « l’écoute du secteur privé, mais que toutes les questions relatives aux efforts, au traitement et au remboursement global de la dette intérieure » sont débattues dans un cadre tripartite (Direction générale du budget, Direction générale de la dette et CPG).
Par ailleurs, a-t-il poursuivi, dans le cadre de l’apurement en cours de la dette intérieure, « les créances de l’Etat » sont traitées en accord avec le Club de Libreville. Il a aussi réaffirmé la volonté du gouvernement d’accélérer le traitement de la dette publique, de restaurer la confiance des milieux d’affaires, d’améliorer la compétitivité du pays et de favoriser la création d’emplois.
Stéphane Billé