(Le Nouveau Gabon) - Lors d’une conférence de presse donnée ce lundi 10 avril, Francis Nkea (photo), le ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles, chargé du Dialogue politique, a fait le point sur le déroulé de la clôture de la phase citoyenne et de l’ouverture de la phase politique du dialogue actuellement en cours au Gabon. Il a également apporté des clarifications sur les suites à donner aux propositions émises lors des deux phases de ces assises.
Au cours de cet échange avec la presse, le membre du gouvernement a indiqué qu’à l’issue des travaux des quatre panels qui ont réuni plus de 2000 représentants de la société civile, le calendrier du dialogue a été réaménagé. Désormais, le déroulé des cérémonies de clôture de la phase citoyenne est fixé au 12 avril tandis que l’ouverture de la phase politique a été repoussée au 18 avril 2017.
Quant à la remise officielle des rapports des panels de la première phase, elle se tiendra ce même 12 avril à 10h au stade de l’Amitié sino-gabonaise d’Angondjé. Cette cérémonie inclura la lecture du rapport général de la phase citoyenne et les communications des institutions et des personnalités invitées par le bureau du Dialogue politique.
En outre, à l’occasion de l’ouverture de la phase politique, Francis Nkea a expliqué que les 160 acteurs politiques de l’opposition et de la majorité inscrits seront intégrés dans les quatre commissions correspondant aux thématiques retenues pour ce Dialogue politique. Il s’agit notamment de la réforme des institutions et la consolidation de l’Etat de droit, les réformes électorales, la modernisation de la vie publique et la consolidation de la paix et la cohésion nationale.
Il a ensuite rappelé que toutes les propositions s’équivalaient, et que le Dialogue politique s’organisait autour de deux phases distinctes pour permettre aux acteurs partageant les mêmes préoccupations de se réunir. « Un acteur ayant participé à la phase citoyenne n’a pas besoin de se réinscrire à la phase politique puisque sa contribution sera prise en compte au même titre que celles de la seconde phase du dialogue », a-t-il indiqué en guise de réponse, à tous ceux qui manifestaient l’intention de prendre part aux deux phases.
Concernant la suite à donner aux propositions émises lors du Dialogue, le ministre a enfin annoncé la mise en place d’un Comité de suivi paritaire des décisions. « Les propositions, pour être applicables et obligatoires, doivent être introduites dans l’ordonnancement juridique de notre pays afin qu’elles soient converties en textes de loi ; les parties doivent tout mettre en œuvre pour leur applicabilité intégrale », a-t-il indiqué.
Stéphane Billé