(Le Nouveau Gabon) - Une forte délégation conduite par le PM, Emmanuel Issoze Ngondet, composée du ministre de l’Economie numérique, Alain-Claude Bilie-By-Nze, et des maires de Libreville, Port-Gentil, Owendo et Akanda, invités dans le cadre d’un forum continental des villes connectées, prend part au sommet TransformAfrica 2017, qui se tient à Kigali (Rwanda), jusqu’au 12 mai, à l’initiative du Président du Rwanda, Paul Kagamé.
En qualité de représentant du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, Emmanuel Issoze Ngondet va ainsi confirmer l’engagement du Gabon en faveur d’une démocratisation des technologies de l’information propice au développement de l’entrepreneuriat digital porteur d’emplois.
Ce sommet auquel prennent également part, le secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications et la directrice générale de l’Unesco et dont la thématique port sur ‘’Se connecter-innover-transformer’’, va résumer les enjeux du présent pour gagner la bataille des services et des contenus, imaginer des services publics urbains digitalisés et répondre aux attentes spécifiques des femmes et des jeunes.
Au cours de ce TransformAfrica 2017, Emmanuel Issoze Ngondet exprimera la vision du chef de l’Etat gabonais, lors d’une table-ronde de haut niveau consacrée au thème ‘’Du local au global : comment libérer le potentiel d’innovation de l’Afrique ?’’.
Créée lors de TransformAfrica 2013 à l’initiative des chefs d’Etat rwandais et gabonais, l’alliance SmartAfrica pour une Afrique connectée, regroupe une vingtaine de pays-membres. Elle a tenu son dernier Conseil d’administration fin janvier 2017 à Addis-Abeba en présence d’Ali Bongo Ondimba.
Le manifeste SmartAfrica porte l’engagement des leaders africains à «accélérer le développement socio-économique durable et à engager l’Afrique sur la voie de l’économie du savoir à travers l’accès abordable aux services à haut-débit». Continent du ‘’portable’’, l’Afrique est au cœur de cette révolution du web nomade boostée par la croissance la plus rapide de l’histoire humaine.
Stéphane Billé