(Le Nouveau Gabon) - L’ONU est préoccupée par le sort de Ali Bongo Ondimba, renversé par un coup d’État militaire le 30 août dernier au Gabon. Mercredi 6 septembre, Abdou Abarry, le chef du bureau de l’ONU en Afrique centrale (Unoca), s’est rendu à la résidence du président déchu pour se rassurer de ses « conditions de vie ». « Je viens de rendre visite au président Ali Bongo Ondimba pour me rendre compte de ses conditions de vie et de résidence. Je l’ai trouvé dans le même cadre qu’il occupait, en bonne santé. Le président m’a chargé d’exprimer ses sentiments de reconnaissance au secrétaire général des Nations Unies, au nom duquel je suis venu lui rendre cette visite », a déclaré le représentant d’António Guterres, dans des propos rapportés par la télévision publique Gabon 24.
Le secrétaire général de l’ONU a « fermement » condamné le putsch au Gabon, et appelé l’armée nationale et les forces de sécurité à « garantir l’intégrité physique » d’Ali Bongo Ondimba et de sa famille. Abdou Abarry a également évoqué le souhait émis par l’ancien dirigeant gabonais. « Il a souhaité que la paix, la stabilité et la cohésion sociale au Gabon puissent être préservées. Et je suis convaincu que les mots qui sont sortis de la bouche du président Ali Bongo Ondimba, ce sont des mots de renforcement de la cohésion sociale », a déclaré le chef de l’Unoca.
Cette visite coïncide avec l’annonce de la levée de la résidence surveillée d’Ali Bongo, dont les mouvements étaient restreints depuis le coup d’Etat du 30 août. « Compte tenu de son état de santé, l’ancien président de la République, Ali Bongo Ondimba, est libre de ses mouvements. Il peut, s’il le souhaite, se rendre à l’étranger afin d’y effectuer ses contrôles médicaux », a annoncé le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), dans un communiqué lu mercredi soir sur la télévision nationale.
P.N.N
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