(Le Nouveau Gabon) - En vue d’établir un meilleur cadre de commerce avec l’extérieur, les experts de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), des structures spécialisées intervenant dans la chaîne logistique et des représentants du secteur privé se sont réunis du 30 avril au 1er mai dernier, à Pointe-Noire au Congo.
Cette rencontre qui s’inscrivait dans le cadre des activités du Comité régional de facilitation des échanges en Afrique centrale (CRFE-Ac) avait entre autres objectifs, de partager l’expérience des pays de la sous-région sur la création, la mise en place et le fonctionnement de leurs comités nationaux de facilitation des échanges ; de présenter le projet d’Appui institutionnel à la mise en œuvre de l’Accord sur la facilitation des échanges (PAI-AFE) ; d’examiner et valider le texte relatif à la création et à la mise en place d’un Comité régional de la facilitation des échanges en Afrique centrale et enfin, d’examiner et adopter la feuille de route du comité régional de la facilitation des échanges.
Ces travaux qui se sont déroulés sous la houlette de la CEEAC, de la Cémac et de la Banque africaine de développement (BAD) ainsi que des experts de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), ont porté sur les principes de base de la facilitation des échanges et l’AFE, l’état de mise en œuvre de l’AFE dans les États membres, la présentation du contenu et du calendrier des formations prévues dans le cadre du PAI-AFE, la présentation du projet de la décision conjointe CEEAC-Cémac mettant en place le CRFE, la préparation du rapport de la réunion, l’examen et l’adoption dudit rapport et autres.
Les dispositions de l’AFE visent en effet à accélérer le mouvement, la mainlevée et le dédouanement des marchandises, y compris les marchandises en transit. Il prévoit aussi des mesures permettant d’assurer une coopération effective entre les douanes et les autres autorités compétentes sur les questions de facilitation des échanges et de respect des procédures douanières. L’AFE comporte par ailleurs, des dispositions relatives à l’assistance technique et au renforcement des capacités dans ce domaine.
Pour rappel, c’est en 2013, à l’occasion de la Conférence ministérielle de Bali en Indonésie que les pays membres de l’Organisation mondiale du commerce ont conclu les négociations de l’Accord sur la facilitation des échanges (AFE). Il est entré en vigueur en février 2017, suite à sa ratification par les deux tiers de ses membres.
Stéphane Billé