(Le Nouveau Gabon) - Le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, Francis Nkéa Ndzigue, a procédé au lancement de l’état des lieux de la bonne gouvernance au Gabon, le 26 mars dernier à Libreville, selon l’édition de l’Union parue ce mardi 30 mars 2021.
«Conduite par des experts internationaux, à travers un processus appuyé sur les termes de référence des Nations Unies pour le développement (PNUD), cette étude, organisée de concert avec les ministères de l’Economie et du Budget, entend relever les difficultés auxquelles fait face le Gabon en matière de lutte contre la corruption », informe le journal, ajoutant par ailleurs qu’elle vise à évaluer l’état de bonne gouvernance au Gabon.
Selon l’expert international, Luc Damiba, interrogé à ce sujet par l’Union, il s’agira de faire le bilan de l’activité menée par le ministère de la Promotion de la bonne gouvernance. «Le plus important étant, souligne-t-il, d’aider les autorités gabonaises à éloigner cette gangrène de l’administration ».
Sur la période 2012-2016, le Gabon a perdu la somme de 600 milliards de FCFA à cause de paiements frauduleux à des fournisseurs, selon une récente enquête de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF). Ce qui a amené le gouvernement à durcir le ton en matière de lutte contre ce fléau.
Le second cycle du processus d’examen du pays, lancé le 17 mars dernier à Libreville, par la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, vise à auditer 42 administrations.
En dépit de la persistance de ce phénomène, le pays reste leader en matière de bonne gouvernance en zone Cemac et occupe le 29ème rang en Afrique, d’après le classement 2020 de la Fondation Mo Ibrahim.
Joseph Roland Djotié
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