(Le Nouveau Gabon) - En dépit de quelques signes d’essoufflement, le Gabon poursuit son odyssée pétrolière. Le pays a signé, ce 28 octobre 2019, sept nouveaux Contrats d’exploration, d’exploitation et de partage de production (CEPP) avec les sociétés Assala Upstream Gabon, Assala Gabon SA, Perenco Oil & Gas Gabon et Sinopec Oversas & Gas Limited. Ces sociétés pétrolières opèrent déjà dans le pays.
Ces contrats concernent les zones situées dans la province de l’Ogooué-Maritime, dans le bassin ouest du domaine pétrolier onshore. Ils couvrent une superficie d’environ 2829,35 Km2. Une issue heureuse que le gouvernement attribue aux nouvelles dispositions, en matière d’hydrocarbures, contenues dans le nouveau code des hydrocarbures.
En effet, depuis sa promulgation au mois de juillet 2019, neuf CEPP ont déjà été signés entre l’État gabonais et les compagnies pétrolières installées dans le pays. Avant les signatures du 28 octobre, deux autres sont intervenues au mois d’août dernier. Ils ont été conclus entre le Gabon et la société malaisienne Petronas.
« La signature de ces contrats témoigne de la forte attractivité du nouveau code des hydrocarbures, conçu avec l’appui du FMI, pour augmenter le niveau de production qui observait une tendance baissière », indique le ministre du Pétrole.
Noël Mboumba se montre même optimisme au sujet de l’avenir du secteur pétrolier gabonais. « Nous pensions qu’il y a un réel potentiel dans ces champs ; la plupart des CEPP qui ont été signés aujourd’hui font l’objet des découvertes. Et, nous pensions qu’avec les nouvelles technologies, vous aller pouvoir développer et augmenter le niveau de notre production et permettre l’augmentation de notre production et nos réserves pétrolières », a-t-il indiqué au directeur général d’Assala Energy Gabon, Jean-Yves Grall.
« Avec ce nouveau code, il y a de nouveaux termes fiscaux qui sont disponibles. Il va permettre de nouveaux investissements et c’est dans cette logique que Assala Gabon s’inscrit », a renchéri Jean-Yves Grall.
Stéphane Billé