(Le Nouveau Gabon) - Dans le cadre de la lutte contre la vie chère, le Gabon et la Tunisie travaillent à la mise en place de modèles similaires d’aides directes aux couches défavorisées, selon ce qui ressort d’une rencontre, le 28 août à Tunis, entre le ministre gabonais du Commerce, Yves Fernand Manfoumbi, et son homologue, Fadhila Rabhi Ben Hamza.
En effet, en marge de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (en anglais Tokyo International Conference on African Development - Ticad) à Tunis, apprend-on, la question sur la cherté de la vie a été abordée entre les deux personnalités. « Le partage d’expérience a été enrichissant. La convergence d’idées sur cette problématique a permis d’indiquer que la solution idoine serait l’allocation d’aides directes aux couches les plus vulnérables », a déclaré M. Manfoumbi.
Le responsable ne dévoile pas les détails de cette coopération enclenchée pour lutter contre la vie chère. Le Gabon a engagé, depuis 2020, la mise à jour du fichier des Gabonais économiquement faibles (GEF). À ce jour, des progrès ont été réalisés dans le toilettage de ce fichier qui n’avait pas été revu depuis plusieurs années. Ce qui a permis de supprimer de la liste les personnes non vulnérables. Désormais, cette liste a déjà été ramenée à environ 700 000 personnes. La deuxième étape consiste à intégrer dans le fichier les personnes économiquement faibles qui n’y figuraient pas.
« Au lieu d’avoir un système de vie chère qui impacte sur tout le monde, même les plus démunis, que les Gabonais économiquement faibles soient plus accompagnés grâce à l’argent tiré de la réduction des exonérations », avait plaidé Boileau Loko, chef de mission du FMI pour le Gabon, dans une interview réalisée par Le Nouveau Gabon, en janvier 2022.
S.A.