(Le Nouveau Gabon) - L’Association des organes de gestion administrative des zones économiques d’Afrique (Asogazea) a été créée au cours d’une assemblée constitutive à Libreville les 13 et 14 juillet derniers et Anne Nkene Biyo’o, l’administratrice générale de l’Autorité administrative de la zone économique spéciale (ZES) de Nkok a été portée à la tête de cette nouvelle association.
Aux côtés de Anne Nkene Biyo’o, Mickael Ocquay (Ghana) va assurer la vice-présidence, et Idiola Sandah (Togo), le secrétariat général. Roch Massoyi-Eteka (Congo Brazzaville) est secrétaire général adjoint et Ousmane Djougourou (Tchad) assure la trésorerie de l’Asogazea.
L’Asogazea dont le siège est établi à Libreville a pour ambition de faciliter l’échange d’informations et le partage de bonnes pratiques entre les organes de gestion administrative en vue d’accélérer le développement des zones économiques du continent. Aussi, l’Asogazea jouera un rôle prépondérant pour le développement économique de l’Afrique via la promotion des outils performants que sont les Zones économiques spécialisées, apprend-on.
« La création de cette association est un maillot essentiel de la vision du président de la République, Ali Bongo Ondimba en matière de promotion du savoir-faire de la ZIS de Nkok et le renforcement de la coopération intra-africaine », a commenté Anne Nkene Biyo’o.
Le choix du Gabon pour la présidence de cette nouvelle association n’est pas fortuit. Avec le succès de la Zone économique de Nkok qui est aujourd’hui responsable de pas moins 40% des exportations du pays, le Gabon se présente comme un exemple à suivre pour les autres pays. D’après l’Organisation africaine des zones économiques, la Zone économique de Nkok est une référence africaine.
Le lancement de l’Asogazea à Libreville fait suite au 1er Forum des organes de gestion administrative des Zones économiques d’Afrique qui a eu lieu les 02 et 03 février 2023. Une rencontre au cours de laquelle les pays avaient convenu de mettre en place une plateforme d’échanges et de partenariat afin d’élaborer les programmes d’action communs visant à permettre aux zones industrielles respectives de capitaliser des pratiques administratives standardisées et adaptées aux réalités de toutes les zones économiques. C’est donc chose faite.
SG