(Le Nouveau Gabon) - Dr Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang, le directeur général du Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul) a échangé le 22 décembre avec les responsables des syndicats des agents du secteur santé, sur le pied de guerre depuis quelques semaines à cause du non-paiement des primes depuis deux mois pour certains personnels et le non-paiement de salaire pour certains administratifs.
« À défaut d'éteindre définitivement la crise qui couvait depuis plusieurs semaines, on peut tout au moins faire constater que ces échanges directs auront eu le mérite de faire baisser la température. (…) À l'endroit des personnels frondeurs, Dr Vané a humblement trouvé les mots et arguments pour solliciter patience et compréhension, dans l'espoir d'un approvisionnement conséquent par l'État et dans les meilleurs délais, des subventions et crédits attendus ; ainsi que le reversement ardemment souhaité des ristournes dues au Chul par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) », apprend-on à l’issue de la rencontre.
Si les grévistes ont mis en berne leur mouvement de grève en attendant le déblocage des fonds par le trésor public et la Cnamgs, les premières heures de la journée du 22 décembre ont plutôt été marquées par une poussée de fièvre parmi les agents. Ces derniers ont momentanément perturbé l'accès aux services essentiels de santé, notamment au niveau des consultations externes et aux urgences hospitalières.
Sylvain Andzongo