(Le Nouveau Gabon) - A un an de l’élection présidentielle prévue pour 2023, les démissions se multiplient au sein des partis de l’opposition gabonaise. Le dernier départ en date est celui de Vincent Ella Menie, le secrétaire général de Les Démocrates, parti dirigé par l’ancien président de l’Assemblée nationale (1997-2016), Guy Nzouba Ndama. Vincent Ella Menie a présenté sa démission ce 22 avril 2022, apprend-on.
La démission du numéro 2 de ce parti de l’opposition intervient un mois environ après celle de trois autres cadres de ce parti fondé il y a cinq ans. Il s’agit de l’ancien maire de la commune de Medouneu, Maxime Ondimba, qui a démissionné le 4 mars avant d’être nommé au Haut-commissariat de la République ; l’ancien maire de Mouila, Jean Norbert Diramba et du député du 1er arrondissement de Tchibanga, Jean-Pierre Doukaga Kassa. Ces deux derniers démissionnaires ont été nommés comme ministres respectivement du Tourisme et de l’Économie numérique.
Cette vague démission n’est pas seulement observée au sein du parti Les Démocrates. Le Parti social-démocrate (PSD) de l’ancien vice-président du Gabon, Pierre-Claver Maganga Moussavou, est aussi concerné. Dans cette formation politique, les démissionnaires sont entre autres, le député du 2e siège de la Zadié (Ogooué-Ivindo), Franck Bokamba Ndombi, le maire central de la commune de Mékambo, Juste Omer Ezona, la députée du 1er siège du département de l’Ogoulou (Mimongo), Gladys Moulengui (photo), ainsi que onze élus locaux de cette formation politique.
Plusieurs de ces démissionnaires ont déjà rejoint les rangs du Parti démocrate gabonais (PDG), au pouvoir. C’est le cas de la députée Gladys Moulengui qui, dans une lettre transmise au président du PSD, le 19 avril dernier, a signifié sa décision de saisir la main qui lui a été tendu par le président de la République et annoncé son adhésion au Parti démocratique gabonais.
Sandrine Gaingne