(Le Nouveau Gabon) - Le Gabon prépare les rapports sur les avancées du respect des droits de l’Homme qu’il doit soumettre à l’Organisation des Nations unies (ONU) en janvier 2023. Il s’agit des rapports périodiques présentés tous les 4 ans et demi par les États, sur le niveau de mise en œuvre des engagements souscrits dans le cadre des différentes conventions.
À cet effet, apprend-on, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, chargé des droits de l’Homme, Erlyne Antonela Ndembet Damas, a ouvert le 19 septembre à Libreville, l’atelier d’appui à la validation des rapports périodiques sur les droits économiques, sociaux et culturels, la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Ainsi, durant cinq jours, les experts et représentants des délégations présentes aux travaux de Libreville, procéderont à l’élaboration de quatre rapports qui seront soumis aux instances des Nations Unies.
« C’est donc en vue d’une meilleure préparation de ces différentes échéances et en vue d’améliorer la situation des droits de l’Homme au Gabon, plus précisément, de présenter les mesures prises pour améliorer ladite situation que se tiennent lesdits travaux », renseigne le ministère de la Justice.
Le Gabon a fait son entrée au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU pour un mandat de 3 ans en octobre 2020. L’élection du Gabon n’a pas été une surprise, car le pays est signataire de plusieurs conventions internationales pour la valorisation des droits de l’Homme. Au cours de son mandat, le Gabon devra davantage améliorer ses instruments et respecter des standards élevés en matière de droits de l’Homme, comme l’exige la résolution de mars 2006 créant le Conseil.
S.A.