(Le Nouveau Gabon) - Le budget de l’Etat gabonais pour l’année 2022 devrait s’équilibrer en ressources et en charges à 2936,6 milliards de FCFA, selon le projet de budget approuvé le 15 octobre dernier par conseil des ministres. Ce montant est en baisse de 191 milliards de FCFA par rapport à celui de l’année 2021 qui se chiffre à 3127,6 milliards de FCFA.
Ce projet de budget sera consacré à la relance de l’économie gabonaise ainsi qu’à l’accélération de sa transformation dans un contexte marqué comme en 2020, par la crise sanitaire. Il vise à cet effet un taux de croissance de 3,0%, la réduction du déficit budgétaire par l’optimisation de la mobilisation des recettes intérieures, l’arrimage des projets d’investissements contenus dans le plan d’accélération de la transformation (PAT). Le gouvernement ambitionne également d’améliorer les conditions de vie des populations à travers la création d’emplois et la réduction des inégalités, d'améliorer l’offre dans le secteur de l’éducation et de la formation ainsi que l’adaptation du système éducatif aux besoins du marché du travail, la consolidation du dispositif de sécurité et de défense...
Dans cette enveloppe, les prévisions des recettes budgétaires (hors recettes affectées aux tiers) sont évaluées à 1924,6 milliards FCFA, contre 1622,2 milliards FCFA arrêtés dans la loi de finances rectificative de 2021, soit une hausse de 302,4 milliards FCFA.
Les dépenses et les charges de trésorerie quant à elles s’évaluent à 1992,5 milliards de FCFA contre 1971,9 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative, soit une hausse de 20,6 milliards de FCFA, essentiellement due à la prise en charge des dépenses liées aux plans sociaux. Avec notamment des dépenses de fonctionnement et d’investissement en baisse respectivement de 0,2% et 8%.
Ce projet de budget prend aussi en compte les recommandations issues du débat d’orientation budgétaire du mois de juin dernier, et les mesures arrêtées dans le programme économique et financier signé avec le Fonds monétaire international (FMI). Il va être transmis à l’assemblée nationale pour adoption.
Sandrine Gaingne