(Le Nouveau Gabon) - Le ministre du Commerce, Yves Fernand Manfoumbi, a lancé depuis le 11 juillet, à Libreville, une série de concertation avec les importateurs et les distributeurs du secteur agroalimentaire afin d'atténuer les effets de la pénurie du blé.
Le 13 juillet, il a reçu le président du Syndicat des importateurs et exportateurs (Simpex) et le DG du groupe Ceca-Gadis. Cette séance de travail, apprend-on, avait pour objectif : de s'assurer de la promotion des produits locaux dans les grandes surfaces et la fluidité dans le secteur de la distribution. « En fin de journée du 11 juillet 2022, j'ai reçu tour à tour le DG de Foberd Gabon et le DGA de Prix Import carrefour. Nos échanges ont porté sur les problématiques du blé et de la vie chère », renseigne le membre du gouvernement.
Il précise, sans donner des détails, que ces rencontres ont pour but d’adopter une stratégie commune et efficace pour atténuer les effets de la pénurie du blé qui impactent les secteurs de la minoterie et autres produits alimentaires de grande consommation. Bien plus, le pays vit un contexte de flambée des prix de plusieurs produits de consommation sur le marché : à l’instar du pain, pâtisseries, pâtes alimentaires, lait, sardines, etc.
Libreville, la capitale gabonaise et ses environs, par exemple, font face à une nouvelle pénurie de farine de blé et de pain depuis le 6 juillet dernier. Sur les raisons de cette pénurie de farine et de pain, les commerçants pointent du doigt les producteurs à l’instar du Complexe agro-industriel du Gabon (CAIG), filiale du groupe Foberd, spécialisée dans la production de farine de blé, de la semoule de blé, ainsi que la Société meunière et avicole du Gabon (SMAG). Ces agro-industriels eux-mêmes affirment qu'ils éprouvent des difficultés d’approvisionnement sur le marché international marqué par le conflit russo-ukrainien.
S.A.