(Le Nouveau Gabon) - La Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (Cnlcei) sensibilise les administrations publiques sur la loi n° 041/2020 du 22 mars 2021 relative à l’obligation de déclaration de biens qui introduit cette exigence. Dans ce cadre, cette commission a tenu une séance de travail avec le Centre gabonais des élections (CGE) le 13 juillet dernier à Libreville.
Les échanges ont porté sur l’obligation faite aux candidats aux élections politiques au Gabon et aux fonctionnaires, de déclarer leurs biens. « La loi a été modifiée en 2021. Certaines dispositions ont évolué et il était nécessaire pour le président de la Commission nationale de partager ces évolutions », a indiqué Edouard Mfoula Mbome, directeur général de la fonction publique.
Et donc, pour les prochaines échéances électorales au Gabon, si un candidat ne présente pas le récépissé certifiant qu’il a déclaré ses biens, « nous rejetterons purement et simplement son dossier. Il aura donc loisir d’aller devant la Cour constitutionnelle pour faire examiner son dossier à nouveau. Le rôle du CGE n’est pas de bloquer son dossier », a indiqué Moïse Bibalou Koumba, président du CGE.
Quant aux agents ayant intégré la fonction publique, ils doivent « obligatoirement faire une déclaration de biens dans un délai de 3 mois », a précisé le directeur général de la fonction publique.
SG