(Le Nouveau Gabon) - Léon Armel Bounda Balonzi, le ministre des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures a échangé le 12 mai à Libreville avec une délégation de l’entreprise française Bouygues conduite par son directeur de l’exploitation Maroun Hobeika. « Ce groupe international a manifesté son vif intérêt à accompagner l’État dans le projet routier phare la Transgabonaise », affirme le membre du gouvernement, sans apporter d’autres détails sur les intentions de l’entreprise française.
Présent au Gabon à travers sa filiale Colas Gabon, dans le cadre de la deuxième phase de la réhabilitation des voiries dans le grand Libreville, Bouygues lorgne désormais un marché plus gros. En effet, la Transgabonaise est une route économique devant relier Libreville et Franceville sur 780 kilomètres. Une fois achevée, elle va permettre de développer les échanges entre les provinces et créer des emplois. Coût des travaux : 600 milliards de FCFA financés par Méridiam et Arise à travers la filiale dénommée Société autoroutière gabonaise (SAG).
Long de 81 kilomètres (Nkok entre Kango-Nsilé), la livraison du premier tronçon de la Transgabonaise est prévue au mois de juillet prochain, selon les autorités gabonaises. Les travaux ont débuté officiellement le 25 septembre 2020 et sont réalisés par l’entreprise indienne Afcons. Les études des autres sections sont en cours et les travaux pourront être lancés bientôt, selon le ministre des Travaux publics. La livraison totale de cette infrastructure est prévue en 2023.
Sylvain Andzongo