(Le Nouveau Gabon) - Le ministère de la Bonne gouvernance veut relancer sa direction générale inactive depuis trois ans. Dans l'optique de la mise en pratique du « Programme annuel de performance » décliné dans la loi de Finances de l'année en cours, le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption a échangé, le 7 novembre avec la Directrice générale, Obono Mba Anasthasie, épouse Essono, et ses collaborateurs.
Pour sortir ladite direction de trois ans de léthargie, apprend-on, le ministre a prescrit « dans les plus brefs délais », l’élaboration d’un projet de loi pour dynamiser la structure, la préparation du cadre institutionnel, le plan de recrutement des agents (nombre de postes et les niveaux requis). Aussi, il a été prescrit de finaliser le rapport annuel de la Bonne gouvernance. Ceci en mettant un point d'honneur sur ces quelques aspects : la déclaration des biens, la question de l'approche genre, les conseils de disciplines, la dénonciation de cas de corruption par les citoyens et la qualité du service public.
En 2021, l’Indice de perception de la corruption (IPC) du Gabon est de 31 sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre). C’est ce qui ressort du dernier rapport de Transparency International qui classe 180 pays en fonction de cet indice, principal indicateur mondial de la corruption dans le secteur public. Le Gabon y occupe la 124e place. En d’autres termes, le Gabon est le 56e État le plus corrompu au monde en 2021.
S.A.