Pandora Papers : « un dossier vide, rien de répréhensible… » contre Ali Bongo

Gestion Publique
jeudi, 07 octobre 2021 20:18
Pandora Papers : « un dossier vide, rien de répréhensible… » contre Ali Bongo

(Le Nouveau Gabon) - A travers son porte-parole, Jessye Ella Ekogha, la présidence de la République du Gabon a réagi, ce 7 octobre 2021, à la présence du nom d’Ali Bongo dans l’enquête des Pandora Papers. Il s’agit d’un travail mené par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ). On y reproche au chef de l’État gabonais d’avoir créé lorsqu’il était ministre de la Défense deux sociétés aux îles Vierges britanniques, considéré comme un paradis fiscal.

« C’est un dossier vide. Rien de répréhensible. On parle d’actes qui se seraient passés, car on parle au conditionnel. Et si ces actes s’étaient passés, on parle d’actes qui n’auraient rien de répréhensible, qui se seraient déroulés il y a plus de vingt ans et des sociétés qui aujourd’hui n’existent plus. Donc au final, des personnes essaient de monter des scandales sur rien du tout », a affirmé le porte-parole de la présidence de la République. En effet, selon l’enquête des Pandora Papers, ces sociétés, Cresthill Worldwide Limited et Gazeebo Investment Limited, immatriculée respectivement immatriculée le 30 mars 2007 et le 29 janvier 2008 sont à ce jour dissoutes.

Pour Jessye Ella Ekogha, il s’agit donc d’« un acharnement médiatique contre le président Ali Bongo ». Car, les auteurs de cette enquête « essaient de monter un scandale sur rien du tout. On arrive même à se poser la question de savoir si ça ne fait pas plus vendeur pour certains de mettre des noms sur certaines de leurs études ou publications », poursuit-il. « On a voulu cocher des cases en mettant le nom du président », conclut-il.

L’enquête des Pandora Papers a été rendue publique il y a quelques jours. Ses auteurs disent s’être appuyés sur 11,9 millions de documents provenant de 14 sociétés de services financiers. Cette enquête a mis au jour plus de 29 000 sociétés offshores dont certaines sont utilisées à des fins d’évasion fiscale. 43 personnalités politiques africaines y sont citées. Ils sont originaires du Nigéria (10) de l’Angola (9), de la Côte d’Ivoire (5), du Gabon (3), du Ghana (3), du Maroc (3), Tchad (2), du Kenya (2), Afrique du Sud (2), Zimbabwe (2), Congo Brazzaville (2).

Sandrine Gaingne

 
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