(Le Nouveau Gabon) - UBA Gabon veut financer les entreprises des zones économiques spéciales du pays et entendre son réseau hors de la capitale, selon ce qui ressort d’une audience accordée le 2 septembre dernier à Libreville, par le ministre de l’Économie, Nicole Jeanine Lydie Roboty épouse Mbou, à une délégation de UBA Group conduite par son directeur général, Oliver Alawuba.
Cette rencontre, apprend-on, a permis aux deux parties d’échanger en profondeur sur plusieurs sujets, dont effectivement l’extension d’UBA à Libreville, mais aussi à l’intérieur du pays. Aussi, UBA a fait part de son intention de soutenir les entreprises implantées dans les zones économiques spéciales du Gabon, notamment à Nkok et Ikolo. Mais les détails et les horizons de la réalisation de ces projets n’ont pas été révélés.
Pour la banque ces actions lui permettront de mieux se positionner comme le partenaire du gouvernement gabonais dans la réalisation des politiques publiques de soutien aux financements et à la formation de la jeunesse, des femmes et des PME gabonaises ; l’accompagnement dans la réalisation de certains projets importants tels que la digitalisation, le financement de la construction de grosses infrastructures ; la contribution dans les opérations d’offre publique d’achat, etc.
Au Gabon, UBA a l’ambition de se hisser dans le trio des banques les plus importantes du pays. Car jusqu’ici le marché bancaire gabonais est dominé par BGFI Bank, BICIG et UGB qui concentrent plus de 75 % des emplois.
Bien plus, l’annonce d’une extension du réseau de UBA au Gabon pourrait rassurer ceux qui auraient pu penser à un moment qu’en privilégiant l’e-banking, la banque allait stopper son expansion physique. En effet, en juillet 2022, la filiale gabonaise d’UBA a annoncé que, suite à la fermeture de ses agences le samedi, les clients devront opter pour les produits digitaux tels que UBA Mobile App, Leo (sur Messenger et WhatsApp) et internet banking pour leur permettre de continuer d’effectuer les opérations bancaires 24 h/24.
S.A.