(Le Nouveau Gabon) - Dans un communiqué lu ce 2 février à la télévision nationale, le gouvernement gabonais, par la voix de son porte-parole, Madeleine Berre (photo), condamne les propos tenus par l’opposant Jean Ping le 28 février dernier, sur la chaîne de télévision internationale France 24.
« Jean Ping a tenu des propos séditieux appelant de fait nos concitoyens à la violence en vue de susciter un coup d’État et évoquant même la possibilité d’une “guerre civile”. De tels propos, gravissimes, sont inacceptables. Ils tombent d’ailleurs sous le coup de la Loi », a affirmé Madeleine Berre.
En effet, le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016 au Gabon avait déclaré sur cette chaîne française qu’il lui suffisait de claquer des doigts pour que ses partisans « aillent dans une direction ou une autre. Seulement, je ne souhaite pas que le Gabon entre en guerre civile », avait-il affirmé.
Des propos mal pris par le gouvernement, qui « se réserve le droit de porter plainte auprès des autorités judiciaires compétentes », contre Jean Ping et France 24 dont la responsabilité morale en tant que diffuseur est engagée, selon les autorités gabonaises.
Pour l’instant, le chef de file de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), Jean Ping n’a pas réagi à la suite de cette sortie du gouvernement.
SG