(Le Nouveau Gabon) - Réuni en conseil des ministres le 31 aout dernier, le gouvernement a validé une modification de la loi de finances 2024. Ainsi, le budget de l’année en cours passe à 4.493,4 milliards FCFA contre 4.162 milliards FCFA, soit une hausse de 331,4 milliards FCFA.
Pour financer cette augmentation du budget, l’Etat gabonais compte s’endetter un peu plus. Dans ce cadre, il est prévu une augmentation de 196,2 milliards FCFA des ressources de trésorerie et de financement, imputable au recours à l’émission de titres publics.
Pour capter ce supplément de 331,4 milliards FCFA, le gouvernement compte également sur une augmentation des recettes internes. Plus précisément, les recettes budgétaires nettes, selon les prévisions gouvernementales, devraient connaître une hausse de 132,5 milliards FCFA, passant de 2 729,7 milliards FCFA, fixés dans la loi de finances 2024, à 2 862,2 milliards FCFA. Les recettes affectées aux tiers, constituées des prélèvements au profit des collectivités locales, des organismes internationaux et aux établissements publics s’établiraient quant à elles à 108,0 milliards FCFA contre 105,2 milliards FCFA dans la loi de finances, soit une augmentation de 2,7 milliards FCFA. L’Etat gabonais compte également sur la hausse de la production du manganèse, bois, et du pétrole entre autres.
Pour ce qui est des dépenses, les charges financières de la dette qui se décomposent en intérêts sur dette extérieure et intérieure, seraient projetées à 388,4 milliards FCFA contre 378,4 milliards FCFA dans la loi de finances initiale, soit une augmentation de 9,9 milliards FCFA. Les dépenses de personnel se stabiliseraient à 771,7 milliards FCFA.
Ce projet de budget rectificatif devra être soumis au parlement pour adoption. Cette enveloppe servira notamment au financement de la coordination du travail gouvernemental, ainsi que des réformes des institutions et la gouvernance des politiques publiques.
SG