(Le Nouveau Gabon) - L’opérateur Vaalco Energy qui mène des activités sur le bloc Etame Marin d’une superficie de 3 000 km2 depuis 1995, vient de passer un nouveau cap dans le développement de ce périmètre. Cela devrait lui permettre de renforcer ses capacités de production.
Le 27 avril, le producteur américain de brut Vaalco Energy, a conclu une lettre d’intention non contraignante avec la compagnie Omni Offshore Terminals pour la fourniture et l’exploitation d’une unité flottante de stockage et de déchargement (FSO). Ceci, sur le champ en mer Etame marin au Gabon.
Il faut savoir que cette opération ne sera effective qu’après l’expiration fixée à septembre 2022 du contrat actuellement en cours avec BW Energy pour l’exploitation de son installation flottante de production, de déchargement et de stockage (FPSO).
Ledit FSO sera utilisé pour une durée maximale de 11 ans et cette reconfiguration du FPSO vers le FSO nécessitera de la part de Vaalco, un investissement compris entre 25 et 32 millions de dollars. Cette opération, une fois achevée, devrait permettre à la société de réduire les coûts d’exploitation de 15 à 25 % par rapport au contrat FPSO actuel. Plus spécifiquement, ces réductions du coût d’exploitation seront réalisées grâce à un système de traitement plus simplifié qui évite la duplication du traitement sur les plateformes.
« Cette approche de développement pourrait nous permettre d’améliorer nos opérations, de réduire les coûts, d’améliorer les bénéfices nets et de garantir notre capacité à maintenir la croissance de la production et à maximiser la valeur à Etame pour la prochaine décennie », a commenté George Maxwell (photo), PDG de Vaalco.
Par ailleurs, Vaalco Energy et Omni Offshore Terminals ont convenu d’une période d’exclusivité valide jusqu’au 1er juin 2021 et entameront de nouvelles discussions dans le but de conclure un accord définitif pour l’usage du FSO. En effet, Vaalco a indiqué qu’il n’y a aucune garantie que le contrat soit finalisé tant qu’il n’est pas approuvé entre autres par le Conseil d’administration et le gouvernement gabonais.
« Nous continuerons à travailler pour finaliser un accord avec Omni qui sera mutuellement bénéfique pour toutes les parties. Nous restons concentrés sur une croissance durable qui procure des avantages à toutes les parties prenantes, améliore les marges et fournit de solides retours sur investissement », a ajouté Maxwell.
Le Gabon disposait de 2 milliards de barils de réserves prouvées selon la BP Statistical Review 2014 et est le cinquième producteur de pétrole en Afrique subsaharienne. Le pays qui dépend fortement du secteur pétrolier pour financer son budget, axe depuis quelques années ses efforts sur le segment de l’exploration en offshore profond pour accroître sa productivité.
Lorianne Biaou