(Le Nouveau Gabon) - Pour s’assurer du ravitaillement en continu de la Société gabonaise de raffinage (Sogara) en pétrole brut par les producteurs, le ministre de tutelle, Vincent de Paul Massassa a rencontré le 1er février, les sociétés pétrolières fournisseurs de brut et l’Union pétrolière gabonaise (Upega).
« Il s’agissait pour les parties de trouver des mécanismes pour que la Sogara soit ravitaillée de façon permanente en pétrole brut. Les lots prévus cette année seront bien transmis à la Sogara via le terminal du Cap Lopez, ont rassuré les producteurs » a-t-appris au ministère du Pétrole.
Des assurances données par les producteurs que sont Perenco, Total, Assala… alors que la Sogara peine à honorer ses engagements financiers vis-à-vis d’eux. « Des pistes de solutions ont été évoquées aujourd’hui pour résoudre la dette qu’a la Sogara envers les différents producteurs de pétrole », a indiqué le directeur de Perenco, Adrien Broche, qui gère le terminal Cap Lopez. Il précise que « sur l’ensemble de l’année 2022, jusqu’à ce mois, il n’y a pas eu rupture des approvisionnements de la Sogara. Le service a été assuré à 100 % par les équipes de Perenco et du terminal du Cap Lopez ».
À travers cette rencontre avec les producteurs, le gouvernement veut ainsi éviter les pénuries de carburant à la pompe comme en 2022, en se rassurant que la Sogara pourra raffiner du carburant même si la quantité raffinée reste inférieure à la demande. En effet, la Sogara, d’une capacité initiale de 60 000 tonnes/an et d’un potentiel porté à 1,2 million de tonnes/an, pour la partie distillation atmosphérique, traite en moyenne 1 million t/an de brut. Ce qui ne satisfait pas les besoins du marché national. Raison pour laquelle le Gabon est contraint d’importer du carburant pour combler le déficit.
SG
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